1. Choisissez la formule correcte :

  • C’est le chemin dont je me souviens le mieux

ou

  • C’est de ce chemin dont je me souviens le mieux

ou

  • C’est de ce chemin que je me souviens le mieux

 

2. Choisissez la formule correcte :

  • Elles se sont plaintes qu’on les a fait attendre

ou

  • Elles se sont plaint qu’on les a fait attendre

3. Choisissez la formule correcte :

  • Elle a eu son comptant de malheur

ou

  • Elle a eu son content de malheur

Réponses

  1. C’est le chemin dont je me souviens le mieux et C’est de ce chemin que je me souviens le mieux.
  2. Elles se sont plaintes qu’on les a fait attendre
  3. Elle a eu son content de malheur

Règles

  1. Selon l’Académie française, « la langue classique admettait l’emploi du pronom relatif dont pour reprendre un nom ou un pronom précédé de la préposition de. On lit ainsi dans Les Amants magnifiques de Molière Ce n’est pas de vous, madame, dont il est amoureux. Mais, aujourd’hui, l’usage et la grammaire condamnent cette tournure puisque dont est l’équivalent de « de qui, de quoi » et qu’il convient donc de ne pas employer ce pronom relatif pour reprendre un nom ou un pronom déjà introduit par la préposition de. C’est donc un pléonasme et une faute de français que de dire C’est de cette affaire dont je vous parle. On doit dire C’est l’affaire dont je vous parle ou C’est de cette affaire que je vous parle. »
  2. Selon l’Académie française, « le verbe plaindre pourrait être sujet à récriminer car il est souvent maltraité ; en effet, trop souvent, son participe n’est pas accordé quand il devrait l’être, alors que ce verbe ne déroge en rien à la règle d’accord des participes passés. Mais force est de constater qu’on lit de plus en plus des phrases comme Ces garçons, je les ai plaint, quand c’est je les ai plaints qui devrait être écrit. Et l’on constate que cette faute n’est pas moins fréquente lorsque le complément d’objet direct est un nom ou un pronom féminin, alors que, dans ce cas, l’absence d’accord est perceptible à l’oral, et l’on entend trop souvent ces filles, je les ai plaint, quand il faudrait plaintes. Notons que le participe de plaindre s’accorde aussi à la forme pronominale, quand bien même ce verbe aurait un autre complément. »
  3. Selon l’Académie française, « l’expression avoir son content signifie « avoir à satiété, avoir tout ce que l’on peut désirer, tout ce qui peut contenter » : avoir son content de nourriture, de bonheur. Elle peut aussi s’employer par antiphrase, comme en témoigne Hécatombe, dans laquelle Georges Brassens chante :Jugeant enfin que leurs victimes / Avaient eu leur content de gnons…

 

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